Jeudi 20 novembre 2025,

Nous voici dans la nouvelle lune, avec l’entrée du nouveau vent : Le Guérisseur

Et oui, il était là il y a deux mois! C’est un vent qui est plus rare que les autres et c’est exceptionnel de l’avoir de retour si vite. Mais le vent glacial de cette nuit, plein nord, au moment de la nouvelle lune, ne trompe pas!

Qu’est-ce que cela nous dit, en ces temps, que le Guérisseur revienne si vite?

Revenir à soi, en Soi.

Dans la Roue de médecine, le vent du Guérisseur est sur la bonne Route Rouge, la route qui va du Nord vers le Sud (et du Sud vers le Nord dans l’autre sens).

C’est la route de la relation entre le corps et l’esprit, entre la terre et le ciel, entre la matière et le souffle. Cela nous invite à nous réconcilier avec nous-mêmes, à utiliser notre pouvoir personnel (qui vient du Sud, du Guerrier) pour suivre le chemin de notre âme, de notre souffle.

Notre souffle humain est inspiré par le Souffle Divin. Il est sacré. Qu’en faisons-nous?

Comment utilisons-nous notre parole? Quelles paroles laissons-nous entrer en nous? Comment nous parlons-nous à nous-même?

La guérison commence par la prise de responsabilité. Ce qui arrive à notre corps est un miroir de notre vie, de notre environnement, de nos relations, de nos mémoires ancestrales, des nos situations conflictuelles non résolues.

Pour pouvoir recouvrer notre santé (physique, émotionnelle, ou mentale), il nous faudra d’abord ralentir, puis, le plus possible, nous arrêter et contempler. Réfléchir, sans forcément penser. Ressentir sans raconter d’histoire. Se remettre dans notre axe, dans notre droiture, dans nos valeurs profondes.

Le Guérisseur est un appel vers l’équilibre. Nous avons notre juste place dans L’Harmonie du Monde.

Notre vrai pouvoir réside dans retrouver notre discernement, celui de vivre notre vie à partir de notre centre, guidée par notre Soi. De regarder la vie à travers nos propres yeux, pas le regard des autres, de notre société, de notre éducation.

Dans la direction du Nord, quand tout s’arrête, le Silence permet les retrouvailles avec qui nous sommes. Car nous sommes des êtres humains, pas des « faire » humain.

Souvenons-nous de régulièrement revenir en nous, à nous et à « laisser faire ». Quand nous acceptons que nous ne contrôlons pas grand-chose, nous pouvons nous déposer dans plus grand que nous et sentir profondément que nous avons une raison d’Être.

Ho!

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