Nous entrons dans un nouveau cycle de 13 lunes avec la première lune de ce cycle. Pour ceux et celles qui suivent mon blogue depuis deux ans ou plus, ce sera une révision. Pour les autres, bienvenue dans le monde fascinant des influences lunaires! Voici l’occasion, à chaque mois, de travailler sur un thème important de votre développement personnel. Profitez de chaque lune pour méditer sur les différents sujets et faire l’instropection nécessaire pour rééquilibrer les facettes de vous qui ont été blessées et n’ont pas pu se développer adéquatement.
Les lunes nous permettent de labourer ce jardin intérieur afin qu’il guérisse, mature et porte fruit. Ces fruits nous rapprocherons de qui nous sommes vraiment et feront éclore la Joie et l’Amour en nous, et autour de nous.
Je suis toi
La première lune nous parle de la Fusion Originelle de laquelle nous venons. Au début, nous sommes Un, unité, indivisé(e).
Nous sommes cré(e)es dans la matrice maternelle, et il n’y a pas de différence entre notre mère et nous.
Ce que ma mère vit, je le vis aussi. Ce qu’elle ressent, je le ressens. Je n’ai pas de conscience propre.
Il n’y a pas différence entre le monde qui m’entoure, l’utérus, mon univers, et moi-même.
Si ma mère vit des stress, je les vis comme un tourbillon passager et je ne m’interroge nullement. C’est la vie qui passe.
Bien sûr, ces stress laisseront une trace en moi. Ils seront tissés dans mon développement et dans ma compréhension du monde. Ils feront partie intégralement de mon Architecture Invisible. Mais pendant que je suis dans le ventre de ma mère, ils ne sont que des tempêtes qui me traversent.
Je n’ai pas faim. Je n’ai pas froid. Je vis selon un rythme interne sans conflit particulier. Je suis bercée nuit et jour par le doux mouvement du corps qui m’accueille. J’entends un foisonnemet de sons: coeur qui bat, poumons qui respirent, circulation sanguine, digestion…ainsi que tous les bruits extérieurs qui me parviennent à travers l’eau marine du placenta. La voix de ma maman est comme l’écho même de l’Univers à travers moi. Les autres voix sont plus lointaines, mais j’apprends déjà à les distnguer. Plus tard, je les rattacherai aux personnes concernées.
Tout est Son, frémissement, vibration, sensation, mouvement. La lumière viendra plus tard.
Le Paradis, le monde de la création
Le ventre de ma mère, c’est l’Éden: jardin mystérieux et mythique où mes besoins sont comblés avant même que je ne ressente le manque. Je ne respire pas avec mes poumons. Je ne fournis aucun effort; je flotte en tout confort et en toute sécurité.
Je fais partie de la Symphonie Universelle, de la Musique des Astres. Je suis dans ce lieu où tout est encore possible, baignée par la vibration de la Création. Tout va bien, car je suis dans l’équanimité complète: je ne juge de rien, je n’ai d’opinion sur rien, je ne compare rien.
Je suis dans l’ultime Moment Présent.
Je porte en moi cette fusion, comme un rêve dont je tente de me souvenir. Elle m’accompagne comme une empreinte, ancrée dans mes profondeurs. Une réminiscente trace, qui m’échappe sans cesse comme une brume que je tente d’attraper. Je me souviens pourtant d’avoir été Une, dans une satisfaction totale.
C’est ce jardin, cette paix, cette sensation de Connexion, que, toute notre vie nous aspirerons à retrouver.
Désir de fusion
Les débuts de toutes nos relations seront à l’image de cette fusion: intense, immense, avec ce désir de se fondre dans l’autre, d’être totalement connu(e), d’être deviné(e) sans avoir à parler, de voir notre égo se dissoudre et de retrouver, du moins momentanément, l’extase, la connexion, libre de toute inquiétude, de tous questionnements, de toutes sensations de distance, de différence, de séparation.
C’est pourquoi les lunes de miel relationnelles sont si prenantes et que tant d’entre nous veulent les maintenir quitte à changer de partenaire, d’ami(e) ou de travail pour revivre à nouveau cette Fusion ultime.
Ce désir profond d’être sans avoir à être.
Cet appel vers notre étoile et la sensation de « rentrer chez soi ».
Refaire enfin Un, Uni(e), avec l’uni-vers.
Qu’il nous semble beau cet Éden! Comme cette éviction est douloureuse!
Pourtant, si ce jardin nous est aujourd’hui fermé c’est qu’il y a tant de choses à apprendre. Nous devons goûter à l’Arbre de Vie et à l’Arbre de la Connaissance.
Et c’est seulement avec notre conscience, présente et développée, mature et méritée, aimante et guérie que ce jardin nous sera rouvert et que nous goûterons à nouveau ses Fruits.
Nous portons cet éden en nous; c’est à nous de retrouver le chemin qui nous y mènera et nous pourrons ainsi refaire de la terre un Jardin.
Un jardin à l’image de ce premier jardin, et non comme le miroir de nos tourments présents.
Cultivez la bonne terre en vous; sentez ce qui vous unit à Toute la Création; ressentez la parenté, la filiation avec Toutes Vos Relations (frères et soeurs humains, animaux, végétaux, forces naturelles, mondes invisibles); partagez de bons fruits; compostez sans relâche vos blessures et difficultés.
Et, un matin, vous trouverez ce même jardin au-dehors.
Ho!