Pleine lune du mois

Nous entrons dans la lune de

Celle-Qui-Guérit

Guérir, gai-rire, est un très beau mot en français! Nous aspirons tous et toutes au mieux-être, au bonheur, à la santé. Et quand nous sommes malades nous ne souhaitons qu’une seule chose, guérir.
Durant cette lune il nous est donné l’occasion d’explorer ce que guérir veut dire, ce que cela implique et ce que cela exige.

Celle lune suit Celle-Qui-Aime et cela nous donne donc déjà une indication précieuse: l’amour guérit. La guérison suit l’amour comme votre ombre vous accompagne.

La maladie est une rupture de l’amour. Je ne m’aime plus, je n’aime plus ma vie, je ne suis plus d’accord avec mes choix, je crois que je ne suis plus aimé.e ou aimable, je crois que je n’aime plus personne…
La maladie est une perte d’Esprit: je ne suis plus sur mon chemin, je n’écoute plus les désirs de mon âme,je ne suis plus dans la joie d’être…
La maladie est une conséquence: les stress, la peur, les chocs émotionnels, les deuils qui ne s’apaisent pas, des situations sans solution à nos yeux, un mode de vie malsain, des relations toxiques, un environnement maladisant…
La maladie est un manque de liberté: nous sommes enfermé(e)s dans nos images, nos croyances, les rôles que nous nous sommes imposés ou qui nous ont été imposés…

«Les cris du corps sont l’écrit de l’âme» nous dit Georges Lahy

Celle-qui-guérit nous invite à regarder notre vie. Sommes-nous en accord avec nous-mêmes? Vivons-nous de la joie malgré nos circonstances? Aimons-nous? Sommes-nous aimé(e)s?
Le corps malade n’est que l’expression vocale d’un cri intérieur resté silencieux et que nous avons décidé (consciemment ou non) de ne pas, de ne plus, écouter.

Crédit Photo : Carole Poirier

Celle-qui-guérit nous enjoint à regarder notre intérieur

Elle nous invite à faire notre ménage et d’enfin faire ces choix difficiles que nous repoussons depuis si longtemps.
Cette lune ne nous sera pas complaisante. Elle nous mettra en face de notre réalité et nous montrera la voie de la guérison. Cette guérison exigera de nous un changement de route, de façon de penser ou d’agir. Elle demandera des sacrifices et des renoncements. Et si nous y parvenons, alors la joie et la beauté retrouveront leurs chemins vers nous et ainsi nous pourrons guérir.

Notre corps est en perpétuel ajustement, tentant à chaque instant de garder son équilibre. Guérir, c’est retrouver cet équilibre.Avoir une maladie c’est fonctionner sur un autre équilibre, avec d’autres règles, celles de la survie. Être malade, c’est quand la maladie devient aussi une façon de vivre, d’être en relation, de faire son chemin. C’est aussi une forme d»équilibre, mais qui a moins d’avenir; qui se contente de bénéfices collatéraux (on prend soin de moi , par exemple, ou on ne travaille plus). Mais on y perd nos rêves, notre lumière s’amoindrit et notre relation au monde s’étiole, se rapetisse. Cela nous demandera un effort parfois considérable pour nous remettre sur pied !  Comme le surfeur qui travaille fort jusqu’au moment où, sur la crête de la vague, l’équilibre ne demande presque plus d’effort et le plaisir traverse son être.

Méfions-nous aussi de nos excès de zèle en matière de santé. De nos «obsessions pour une santé parfaite» comme le disait Ivan Illich. Du stress que nous mettons parfois autour d’une fausse prévention qui nous astreint à certains régimes sans plaisir non pas par le bonheur procuré par un mode de vie sain, mais dans la peur continuelle de la maladie, de la souffrance ou de la mort.  Car un régime de vie sain n’est pas une garantie contre la maladie. Ce n’est qu’un soutien à la joie de vivre, à l’énergie, à l’enthousiasme.

Si vous êtes malades, si vous vous sentez en perte d’équilibre, si vous avez l’impression d’être à contre-courant de vos propres intérêts, de votre propre vie…
Si vous souffrez émotionnellement, physiquement,mentalement ou spirituellement…
Si vous n’avez plus de joie…Si vous ne ressentez plus cet immense privilège qu’est la vie elle-même…Si vous vous sentez écrasé.e par le système dans lequel vous vivez; par l’anxiété ou le découragement…

C’est qu’il y en vous des chambres sombres que plus rien n’éclaire. Faites entrer la lumière dans chacune de vos cellules; ouvrez ces portes rouillées; écoutez ces chants oubliés; ouvrez vos fenêtres internes au vent frais qui dépoussière et nettoie; ne vous cachez plus rien à vous même: montrez-vous tel(le) que vous êtes!

Permettez-vous de rêver et désirer à nouveau; apprivoisez ce que vous croyez être votre folie; sortez de vos carcans, de vos croyances; n’ayez plus peur; laissez la Vie prendre possession de vous et vous montrer le chemin.
Apprivoisez votre ombre et célébrez votre lumière : votre génie se cache souvent dans dans des recoins sombres et n’attend que l’occasion d’entrer en pleine lumière
Celle-qui-guérit éclairera vos pas.